De spectatrices à actrices : le pouvoir de la collaboration

Si une femme de votre entourage était victime de violence conjugale, seriez-vous capable de repérer les signes, de comprendre et de l’aider ?

Les statistiques sur la violence conjugale au Québec, au Canada et ailleurs montrent qu’il s’agit d’un problème qui nous touchent tous et toutes en tant que victime, survivant.e ou témoins. La violence ne connaît ni frontières ni catégories; cet enjeu social qui transcende les différences sociales, ethniques et culturelles.

De l’enfance à la vieillesse, les femmes sont statistiquement plus à risque d’être victimes de violence dans le couple. Ces abus de pouvoir révèlent des inégalités des sexes et des genres présentes en société, tant en privé qu’en public.

Face à cette réalité, comment ne pas se sentir démuni.e ? Les structures sociales, les institutions, les croyances et les comportements courants nourrissent un sentiment de vulnérabilité chez les femmes et les filles. Pourtant, l’attention et le soutien peuvent également émaner de réseaux informels : famille, ami.e.s, voisin.e.s, et collègues peuvent tous avoir un rôle à jouer.

Comment s’engager ?

Si la violence conjugale est omniprésente, nous avons tous et toutes la possibilité d’apprendre à la reconnaître et à intervenir. Des membres de la famille proche et élargie, le voisin.e.s, les ami.e.s, les connaissances, les collèges de travail, les médecins, les membres de groupes religieux : chaque personne du cercle personnel, familial, social et professionnel peut poser des gestes pour provoquer un déclic chez la personne qui subit des violences.

À l’occasion de la Semaine des victimes et survivant·es d’actes criminels 2025 sur le thème du « pouvoir de la collaboration », nous allons vous présenter des mises en situation, des stratégies, des statistiques et des histoires de réussite inspirantes de personnes qui sont intervenues pour encourager la reprise de pouvoir chez des femmes victimes de violence dans leur couple.

Parce que chaque geste compte. Parce chaque femme compte.

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